Le voilà, il est arrivé, il est informé, se renseigne lui-même sur n’importe quel sujet et a largement évolué dans ses habitudes quelques soient les tranches d’âge concernées, il s’agit de votre « nouveau » Patient.
En même temps, il apparait le même que celui d’il y a 20 ans, mais simultanément il baigne dans une société digitale qui est en train de rebattre largement les cartes.
Ne serait-ce qu’au niveau des supports de communication : l’écriture ou le verbal trouvent de plus en plus de concurrence dans l’animation et les vidéos, jugées bien plus ludiques. On avance ainsi progressivement dans ce contexte de la santé 2.0 vers de nouveaux rapports entre le professionnel et son Patient,
Pour mieux comprendre l’impact de ces changements, nous avons lancé un sondage sur le sujet de la rééducation.
Celle-ci a notamment permis, de mettre en perspective, un certain nombre d’évolutions notoires dans leur comportement face au recouvrement de mobilité.
Voici les premiers éléments qui en ressortent.
Un point intéressant est qu’il est de plus en plus prêt à prendre sa part dans le travail de rééducation plutôt que de rester statique vis-à-vis d’un praticien qui va le cocooner du début à la fin de sa réhabilitation.
Un corps et un esprit sains ; au travers des idées forces portées par ce concept : travail en salle de sport et bonnes habitudes alimentaires associées ; notre nouveau patient sait qu’une bonne partie de la solution pour progresser va résider en sa capacité à se motiver.
Il est de plus en plus prêt à s’impliquer, pour peu qu’il trouve les incitations concrètes pour ce faire.
Ses attentes vis-à-vis d’un complément de rééducation par des exercices réalisés à domicile sont clairement énoncées. Ceux-ci sont souvent donnés verbalement ou sous forme papier, ce qui conduit à 2 difficultés :
– Les Patients ne parviennent pas toujours à se souvenir de ce qui a été demandé ou à se représenter comment réaliser les mouvements conseillés ;
– Leur réalisation effective est plus ou moins suivie. Ces éléments ne participant pas à améliorer leur implication.
A notre époque d’enquêtes de satisfaction qui deviennent l’alpha + l’oméga du système ; notre Patient fait de plus en plus preuve d’exigence tant au niveau du professionnalisme mis en œuvre que de l’efficacité réelle de ses séances et n’hésite pas à juger son intervenant de santé.
Dans nos futures Newsletter nous vous donnerons des précisions chiffrées, mais un premier constat ressort : « peut mieux faire ».
Serait ce une des raisons pour laquelle ils se dirigent parfois, vers des pistes alternatives comme celle des ostéopathes.
Comme on le sait, le coût de cette alternative est élevé et non remboursé par le système de santé.
De ce fait, nous nous sommes demandé ce qu’il en était dans le contexte des soins remboursés ; serait-il prêt à participer raisonnablement au financement d’un accompagnement renforcé.
Le résultat est clair : à 60% il est prêt à apporter sa contribution financière, pour disposer d’un système complémentaire lui permettant de poursuivre de manière précise et ludique sa rééducation en dehors du cabinet, sous le suivi avisé de son praticien.
Voilà un élément significatif, de nature à contribuer à la réflexion sur l’évolution des Professionnels de la rééducation. Simultanément à la montée en puissance de ce Patient 2.0 ; pourquoi n’y aurait il pas un Praticien 2.0 dont une des caractéristiques serait de renforcer son accompagnement au-delà du cabinet.
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